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2 octobre 2005 7 02 /10 /octobre /2005 00:00

Comment protéger efficacement nos enfants des dangers d'internet? Le moyen le plus efficace semble être la vigilance des parents. Il paraît indispensable que les parents se forment à l'usage d'internet (Il serait judicieux de la part du gouvernement de proposer un site de formation pour les parents ). Même s'ils ne sont pas efficaces à 100%, il est nécessaire de placer des filtres. Les enfants ne devraient jamais surfer seul sur internet. Internet ne me semble pas indispensable, ni très utile pour des enfants de moins de 14 ans. Communiquez avec vos enfants et adolescents, et rendez les attentifs aux dangers de cet outil. Demandez leur de ne jamais divulguer d'informations personnelles sans votre autorisation. Installez l'ordinateur dans un endroit de passage de la maison et non dans leur chambre. Rappelez leur que ces conseils s'appliquent également à l'extérieur de la maison.

Il faut que les adolescents prennent conscience que n'importe qui peut faire quasiment n'importe quoi, et dire tout ce qu'il veut sur internet. Il est difficile de vérifier l'honnêteté et la véracité des informations qui circulent sur internet. Il s'agit donc d'être très vigilant et d'exercer son esprit critique. De bonnes relations familiales et un dialogue riche et fréquent constituent une excellente protection. Je dis toujours à mes enfants, que j'ai comme adulte du mal, à faire la part du vrai et du faux, et que je peux également me faire piéger (sites pirates, désinformation, fausses informations etc.) Une solide formation morale et intellectuelle est nécessaire. Elle s'acquiert ailleurs que sur internet. Internet n'est qu'un outil.

Cette action de prévention est asolument nécessaire. Je ne laisse pas mes enfants dans la rue la nuit, de même je ne les laisse pas surfer seul sur internet avant 14, 15 ans, les règles et les recommandations ayant été transmises. Mais cela n'empêche pas de poursuivre notre réflexion sur les contenus proposés sur internet.Nos sociétés modernes, sous prétexte de liberté d'expression, tolèrent quasiment tout. Chaque fois que l'on veut interdire quelque chose, on se pose la question de la restriction de la liberté. Je crois que notre conception de la liberté est faussée. Etre libre ce n'est pas choisir le bien ou le mal, c'est choisir le bien ou ce qui est bon pour l'homme.  

Il faudrait nous poser certaines questions urgentes. Le garde des sceaux déclarait (source france info 27/09/05) qu'il y aurait 55000 détenus dans les prisons françaises, dont  40% seraient condamnés pour des crimes et délits sexuels. Ce qui fait 22 000 personnes condamnées. Ce nombre est énorme. D'après un article du Monde (10 nov 2004) il y avait 1100 condamnés pour infractions sexuelles en 1980 (5% de la population carcérale), Perben estimait leur nombre à 22% de la population carcérale en 2004, leur nombre a augmenté de 105,6% entre 1995 et 2003. Le nombre des personnes incarcérées pour ce type de délit ne cesse d'augmenter. De l'autre on ne cesse de revendiquer la liberté totale de tout dire et tout montrer. On apprend concernant les 100 requêtes les plus demandées sur le moteur Voila que la liste présentée "a été expurgée des mots rattachés à la  pornographie, qui arrivent en général dans le peloton de tête des requêtes. " Il faudra bien que notre société se pose un jour la question du lien entre la pornographie en liberté (de la plus soft à la plus monstrueuse) et l'augmentation du nombre de délits et crimes sexuels. Les juges et les avocats connaissent d'ailleurs ce lien puisqu'ils trouvent généralement chez les auteurs de ces délits un grand nombre de DVD ou cassettes pornographiques.

Pour en savoir plus sur le lien entre pornographie et violence aller sur : http://sisyphe.org/article.php3?id_article=808. Extrait du site : "...Selon la moitié des délinquants sexuels interviewés, la pornographie a joué un rôle précis dans leurs crimes. Une étude californienne du même type révélait que 57 % des délinquants sexuels interrogés ont pratiqué sur leurs victimes des actes vus dans des films pornographiques. Enfin, en France, l'anthropologue Daniel Welzer-Lang (3) a tiré des conclusions similaires à la suite de son enquête auprès d'hommes accusés de viol...."

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