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26 novembre 2005 6 26 /11 /novembre /2005 11:27

Un peu d'humour. Vincent Inchingolo, leader du groupe Irish Coffee Trio, nous a fait part de cette réflexion d'une musicienne irlandaise âgée de plus de 80 ans. "Lorsque l'on se lève de son lit après 60 ans et qu'on a mal nulle part, c'est que l'on est mort."

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12 novembre 2005 6 12 /11 /novembre /2005 00:00

Je vous conseille de lire cet ouvrage : "Apprendre à lire à la maison - Guide des méthodes de lecture" Editions F.X. de Guibert  19 euros. (Commander directement à l'adresse suivante : http://www.cephas.fr/

Voici la préface de J. de Romilly de l'Académie française.

"Je n’ai jamais enseigné la lecture à de jeunes enfants ; et je ne suis même pas au courant de beaucoup des renseignements donnés dans ce livre ; mais je sais, ayant enseigné dans toutes les classes qui suivaient, l’extraordinaire importance qu’a cet enseignement pour toute la suite des études et de la vie.Que la lecture, bien maîtrisée, soit la clé de tout savoir est une évidence qu’il est inutile de rappeler. Toutes les connaissances nous viennent par les livres ou les diverses façons de reproduire un texte par écrit ; tous les rêves de l’humanité, qui nous accompagneront dans la suite, sont inscrits dans les livres et se communiquent essentiellement par la lecture. Qui plus est, la lecture est le seul vrai moyen de communication ; à côté des livres, elle sert à transmettre toutes les instructions, les explications, les prises de partie, comme toutes les impressions et les sentiments de ceux qui nous sont chers et ne sont pas près de nous. Or je sais par expérience les inconvénients qui s’attachent à une maîtrise imparfaite de la lecture. Ayant enseigné dans toutes les classes de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement supérieur, j’ai pu constater que ceux qui n’ont pas acquis cette maîtrise s’en ressentent à jamais ; ici, c’est une hésitation pendant laquelle on perd le fil, ou bien c’est un mot sauté, que l’on a mal lu, ou bien un effort de l’attention occupée à la lecture sans aller jusqu’au bout et saisir vraiment le sens du texte que l’on a sous les yeux. L’effort d’aller jusqu’à cette compréhension du sens doit accompagner chaque petit exercice et s’épanouir ensuite dans une lecture aisée, dont on n’a plus à s’occuper tant elle est devenue naturelle. Celui qui ânonne et titube dans la lecture des textes, quels qu’ils soient, ne pourra jamais vraiment profiter de ce qui lui est communiqué et doit enrichir son esprit. La méthode par laquelle on apprend à lire est donc importante. Et je ne saurais trop insister sur l’intérêt, à mes yeux vital, qu’il y a à employer une méthode dite syllabique ou alphabétique ou phonétique, c’est-à-dire se fondant sur des petits principes clairs et des expériences raisonnées. Il faut comprendre la méthode par laquelle on passe de l’écrit à l’oral et de l’oral au sens ; il faut procéder de façon la plus progressive et logique. De la sorte, ce que l’on aura appris pour une langue pourra servir ensuite pour une autre et permettre de s’adapter aux études ultérieures. De plus, ces petits exercices seront déjà un entraînement à la formation de l’esprit ; ils créeront l’habitude de comprendre et de progresser. Par là, ils contribueront, autant que les lectures elles-mêmes, qui en seront le résultat, à cette progression de l’esprit, qui est déjà comme un premier signe de liberté intellectuelle. Que les parents aient un rôle à jouer dans cet apprentissage est certain. Les professeurs font ce qu’ils peuvent, beaucoup font très bien, et je n’aimerais pas encourager des critiques à l’égard des professeurs. Mais pour ces premiers efforts et ces premières découvertes, il est indispensable que les parents aident et collaborent. C’est une grande affaire que de découvrir les premiers éléments de ce qui vous ouvrira un pareil royaume. Et je me rappelle avec émotion, lorsque j’étais tout enfant, et avant d’entrer au lycée, ces moments où, chez moi, dans le voisinage de ma mère, j’apprenais à lire ; j’allais dire « j’apprenais à lire toute seule », mais elle était là, me répondait, me guidait. Je me revois assise par terre, avec des lettres, émerveillée des combinaisons que j’arrivais à dominer et toute fière de comprendre le principe - même si j’ignorais alors que la lecture remplirait toutes les heures de ma vie et serait la source de tant de joies - jusqu’au jour où, hélas, la vue me serait retirée. C’est le cas à présent et je n’en mesure que mieux l’importance et le prix de ce que j’ai ainsi appris.

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

Je soumets ce texte que j'ai reçu d'un ami à votre réflexion. je pense qu'il soulève des questions importantes concernant l'éducation et l'autorité des parents. Cela me rappelle la réflexion d'un  ami français habitant à Marrakech qui me relatait un extrait de la conversation d'un policier du pays avec des jeunes qui commençaient à faire des bêtises : "...Attention, vous n'êtes pas en France ici..."

"Laissez-nous dresser nos gosses comme au bled"
Par Renaud PILA

"Un couvre feu ? Les parents immigrés que TF1.fr a rencontrés à la Courneuve
et Aubervilliers doutent de son efficacité. Pour eux, les méthodes
éducatives du "bled" sont plus efficaces. Reportage.

"Elles ne veulent pas parler ; elles n'ont pas confiance " explique Samir en
désignant deux mères de famille africaines qui poussent leur landau au loin.
Ce mardi là, sur un marché de la Courneuve, je ne suis pas le bienvenu. Venu
pour dialoguer avec des parents sur un éventuel couvre-feu dans leur ville,
je dois faire profil bas. Ni appareil photo, ni magnétophone, tout juste un
cahier pour prendre des notes, car ici les médias ne sont pas toujours bien
vus. Après une demie-heure de déambulation dans ce quartier plutôt paisible,
j'engage une discussion avec Samir. Il a 24 ans et travaille en France
depuis quatre annnées. " Le couvre-feu ? Ce n'est pas vraiment la bonne
solution. Les jeunes vont se mettre à faire des conneries la journée.
L'hélicoptère avec des projecteurs, c'est plus efficace. Il a tourné au
dessus de Sarcelles et d'Aubervilliers la nuit dernière, et du coup il n'y a
pas eu de violence. Les gamins ne peuvent plus se cacher sur les toits ou
entre les immeubles."

Ce jeune homme a passé sa jeunesse en Algérie et l'autorité, selon lui, ne
se discute pas.
"Jamais je n'ai vu ces conneries au bled, explique-t-il ; si je n'étais pas
rentré à l'heure du dîner, ce n'était même pas la peine que je franchisse la
porte de chez moi. Mon père m'aurait donné des claques ou des coups de
savates ".

Il passe ses étés au bled

Plus loin, chez le marchand de fruits, une jeune femme noue le dialogue
facilement. Sonia est visiblement heureuse de pouvoir dire " sa colère "
face aux événements. " Il faut punir les enfants qui font ça mais aussi les
parents qui laissent faire. Mon fils de 7 ans me demande pourquoi certains
de ses grands copains traînent dehors le soir et je ne sais pas quoi lui
répondre ". Le bled, cette jeune femme de 35 ans l'évoque aussi. Ses parents
vivent à Oran et son père lui a demandé samedi dernier d'y envoyer son
petit-fils. " Il n'est plus en sécurité en France " lui a-t-il dit.
L'envoyer en Algérie maintenant, pas question car il est Français. En
revanche, son garçon passe tous ses étés au bled. " Il y apprend le respect
et la peur des punitions ; c'est très bien comme ça. C'est un bon musulman
aussi, et ça c'est important " explique-t-elle avec passion. Son témoignage
est poignant.

Respect, autorité, punitions. Les mots sonnent dans la bouche de ces parents
comme des repères, des règles élémentaires de la vie en communauté. " Que la
police nous laisse punir nos enfants comme on veut, supplie Abdel, père de
deux enfants; si on tape nos enfants qui font des conneries, ils vont aller
se plaindre à la justice. Du coup aujourd'hui, les pères ont peur de leurs
gamins. Il faut nous laisser faire, comme en Tunisie. Là-bas, les gosses ne
font pas la loi vous savez. Ici, ils sont trop gâtés et ils ne veulent pas
travailler ". Comme pour mieux expliquer en profondeur ce qui se passe, il
s'arrête puis reprend avec vigueur : "de toute façon, les femmes ont pris
trop de pouvoir ici ; les hommes ne font plus peur dans leur famille et chez
les Arabes, ça doit fonctionner comme ça. Moi aussi, j'ai peur de certains
jeunes, en bandes, à Aubervilliers, et ce n'est pas normal ".

"C'est un langage normal"

Ces propos peuvent choquer, ils sont crus. Ils  révèlent, à coup sûr, le
décalage culturel entre notre perception des problèmes et des réalités
décrites autrement, parfois violemment.  Et n'allez pas demander à Abdel si
les " vrais mots " de Sarkozy (" nettoyer " ou " racaille ") ont pu
provoquer ou attiser la colère de jeunes : " c'est un langage normal ; ce
sont les jeunes des cités qui ont créé ces mots et s'expriment comme ça. Il
a dit ça sans arrière-pensée et il essaie de faire des choses ".

Une heure auparavant, Sonia voyait les choses différemment. Bien intégrée
dans la société française, elle semble approuver l'action du ministre de
l'Intérieur, mais pas son vocabulaire des dernières semaines. " Nous, on
peut l'utiliser, mais pas un ministre. Je l'aime bien mais là, il aurait
mérité une punition " suggère-t-elle avec un sourire presque affectueux.
Punition, ce mot revient encore, dans des quartiers où il semble avoir
disparu de la vie de certaines familles. Les règles du bled ont disparu. De
nouvelles règles sont à réinventer dans ces quartiers, bien au-delà d'un
simple couvre-feu temporaire."

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15 octobre 2005 6 15 /10 /octobre /2005 00:00

Deux DVD pour les petits aux éditions Montparnasse Junior (55 minutes - 15 euros). "Une journée à la ferme" , permettra aux petits de découvrir la vie d'une ferme du lever au coucher du soleil. Pour les petits amateurs d'animaux, "La journée au zoo".

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6 octobre 2005 4 06 /10 /octobre /2005 00:00

Un livre intitulé "Eloge de la lenteur" de Carl Honoré ferait un tabac. Je n'ai pas lu le livre mais je pense que l'auteur  nous pose la question de savoir si nous ne vivons pas trop vite et de manière trop stressée. Si tel est le cas nous passons à côté de choses essentielles. Un petit test :

Est-ce que j'arrive à m'extraire de l'ordinateur quand un membre de ma famille me parle?  oui   non

Je prends le temps de raconter une histoire le soir à mes enfants et je leur permets de donner leurs impressions sur l'histoire. oui  non

Je prends le temps de parler avec mon conjoint. Je lui consacre un temps privilégié et de qualité une fois par semaine.  oui   non

Je ne consulte mes mails qu'une ou deux fois par jour et jamais le week-end.  oui  non

Je m'ennuie de temps en temps. oui  non

Si vous avez un maximum de "non" il serait temps de lever le pied et de prendre le temps de vivre. La vie passe si vite et les enfants grandissent tellement vite.

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2 octobre 2005 7 02 /10 /octobre /2005 00:00
"Quel genre de maman êtes-vous Nicole Kidman?

- Je m'efforce de leur inculquer l'importance du respect de soi et la différence entre le bien et le mal, quelque chose que mes parents ont su instiller très tôt en moi. Sinon, je suis très flexible avec eux, mais avec une structure quand même. Je surveille ce qu'ils regardent à la télé et leur consommation de jeux vidéo..."

Extrait de l'interview de Nicole Kidman dans le Figaro magazine.(http://www.madamefigaro.fr/people/20050909.MAD0016.html)

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2 octobre 2005 7 02 /10 /octobre /2005 00:00

Je viens de voir le film de "L'ombre à la lumière" de Ron Howard avec Russell Crowe. J'ai été touché par sa qualité et les valeurs transmises. Le spectateur est littéralement happé par la mise en scène et en ressort fortifié. La boxe n'est pas l'essentiel du film contrairement à ce qu'en disent les critiques. C'est surtout l'histoire du courage d'un homme droit qui se bat pour sa famille. La famille est à l'honneur et l'amour incarné et vécu traverse tout le film. La qualité d'amour dans le couple et la force qu'il donne pour traverser les épreuves est représenté de manière juste et touchante (on trouve des similitudes dans "Charlie et la chocolaterie). Je retiendrai, l'honnêteté et l'éducation des enfants (scène du vol), l'amour des époux (le soutien de son épouse), l'exemple pour tout un peuple, l'amour des parents pour leurs enfants, une histoire d'amour qui dure, le courage et la volonté... et enfin le désir de devenir meilleur après avoir vu ce film.

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