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22 décembre 2005 4 22 /12 /décembre /2005 20:49

Le Pape Benoït XVI rappelle à notre pays qu'il est essentiel "de proposer aux jeunes un idéal de société et un idéal personnel, pour qu'ils conservent des raisons de vivre et d'espérer." Le Pape rend les français attentifs aux " devoirs en faveur de l'institution conjugale et familiale", à laquelle "aucune autre forme d'organisation relationnelle ne peut être comparée". En associant "autorité et soutien affectif", Il conseille à la France de donner aux jeunes "les valeurs indispensables à leur maturation personnelle et au sens du bien commun", en s'appuyant sur " l'autorité et le soutien affectif ".Benoît XVI précise que le "principe de laïcité  suppose une saine distinction des pouvoirs, mais n'empêche pas l'Eglise de prendre part à la vie de la société dans le respect des compétences de chacun".Il nous invite à "remercier" "les travailleurs étrangers et leurs familles". Il ajoute que "le défi consiste à vivre les valeurs d'égalité et de fraternité qui font partie de la devise de la France", afin "tous les citoyens puissent réaliser, dans le respect des différences légitimes, une véritable culture commune, porteuse des valeurs morales et spirituelles fondamentales".

Beau programme qui je le souhaite, si nous suivons les recommandations de Benoït XVI, nous ouvrira le chemin du bonheur pour 2006.

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22 décembre 2005 4 22 /12 /décembre /2005 19:33

 "Un rapport de l'Inspection générale de l'Education nationale sur l"enseignement de l'histoire, de la géographie et des sciences du CE2 au CM2 est inquiétant. «Tout se passe comme si ces derniers avaient abandonné leur rôle traditionnel de modèle, de porteurs de connaissances et de valeurs pour leurs élèves et s'accommodaient désormais d'un faible niveau d'exigence». "( Enquête menée auprès de vingt-trois départements en 2005 et dévoilé par l'Agence éducation emploi formation.)

(Source : le Figaro ;http://www.lefigaro.fr/societe/20051222.FIG0007.html?173625 )

Et pourtant certains n'arrêtent pas de nous dire que tout va pour le mieux, que le niveau monte, que les élèves actuels sont meilleurs que leurs aînés..." Les inspecteurs notent que 25% des profs utilisent un langage «relâché, à la syntaxe approximative». " et " qu'en histoire et géographie, «l'analyse de nombreux documents tient trop souvent lieu d'enseignement». " Nous avons là le résultat des idées qui ont influencé le système scolaire ces trente dernières années : le maître n'est plus un modèle, l'enfant est l'égal de l'adulte, l'orthographe n'a aucune importance, le principe de plaisir est premier, tout est relatif, le maître est un animateur, l'élève sait et construit son savoir, le rôle de l'école est d'abord d'apprendre à vivre ensemble,etc... On constate aujourd'hui l'impact de toutes ces idées sur la qualité de l'instruction. Les inspecteurs constatent qu'en histoire " très peu de leçons mettent en valeur de grands personnages «alors que les programmes mentionnent explicitement une série de personnages pour chaque point fort». " Nous avons là les conséquences de l'école historique marxiste (Febvre,Bloch,Braudel, Labrousse, Lefebvre)) et de l'école structuraliste (Foucault) qui ont fait de l'histoire universitaire l'histoire des structures économiques et sociales. L'homme est remplacé par le groupe social et batailles et traités n'ont plus d'importance. Pas étonnant qu'en primaire on n'évoque plus ou peu les grands personnages....

Ce constat d'échec nous sommes nombreux à le faire. Qui osera mettre de l'ordre dans la boutique et dire que le métier de "maître" est un métier exigeant qui nécessite une réelle compétence. Il faut mettre fin aux formations approximatives qui laissent les instituteurs dans le doute. Il est anormal qu'ils soient obligés de créer leurs outils et de trouver les solutions à l'issue de leur formation. Enfin il faudra les recruter   de manière rigoureuse et exigeante.



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22 décembre 2005 4 22 /12 /décembre /2005 18:23

Le réalisateur de ce film, Andrew Adamson a baigné dans l'univers de Narnia dès son enfance. Un film grand public avec des situations belles et limpides. La distinction entre le bien et le mal est nette. Le seul oubli, l'Empereur au-delà des mers n'est jamais nommé et Aslan n'est pas présenté comme son fils. Cet oubli n'est pas un détail puisqu' Aslan est chargé de conduire le monde de Narnia vers Narnia éternel, pays d'Aslan localisé au-delà des mers.

Une oeuvre pleine de poésie à consommer sans modération.

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14 décembre 2005 3 14 /12 /décembre /2005 21:58

Le docteur Wettstein-Badour propose au ministre une démarche qui pourrait faire avancer les choses. "..Que peut donc faire le ministre dans ce contexte ? D'une part prendre une mesure immédiate et d'autre part favoriser un examen approfondi et serein de cette question.

1/ Une mesure immédiate. Prendre au mot le président du SNUipp-FSU Gilles Moindrot et donner formellement, à ceux des enseignants qui le demandent, la liberté d'utiliser des méthodes alphabétiques authentiques avec pour seule contrainte une obligation de résultats prouvés. Ceci constituerait pour eux la protection de leur liberté pédagogique face à certains inspecteurs.

2/ Favoriser un examen approfondi et serein. Dans l'esprit de la loi d'orientation sur l'école, il peut demander explicitement au Conseil supérieur de l'éducation, d'examiner la question de la pédagogie du langage écrit.

Pour que ce travail ait une chance d'aboutir sur des conclusions pertinentes, il est indispensable que le Conseil prenne en compte l'aspect pluridisciplinaire de cette question (sciences fondamentales, point de la connaissance et des expériences en France et à l'étranger, témoignages de praticiens, etc.) et ne se limite pas, comme ce fut le cas lors de la Conférence de consensus des 4 et 5 décembre 2003 sur le sujet, aux seuls spécialistes des " sciences de l'éducation " ou presque…

Pour ma part, j'estime qu'à une époque où nous avons la chance de disposer d'assez de données scientifiques pour comprendre comment le cerveau, organe qui génère toutes les possibilités d'apprentissage, accède à la langue écrite, il est surréaliste d'entendre développer des théories d'un autre âge en totale contradiction avec les certitudes qu'apportent aujourd'hui les neurosciences en ce domaine. Celles-ci permettent en effet de définir les principes à respecter pour que la presque totalité des enfants, qu'ils soient ou non dyslexiques, apprennent à lire et à comprendre ce qu'ils lisent.

Considérerait-on comme normal aujourd'hui de débattre de la manière dont il faut soigner un cancer en refusant les techniques actuelles d'exploration médicale (scanner, IRM, ..) pour dépister et contrôler les résultats obtenus et en utilisant des thérapeutiques vieilles de trente ans ? Un médecin qui agirait ainsi serait condamné pour avoir privé son patient de toutes ses chances de survie !

Pourquoi l'Éducation nationale refuserait-elle aux élèves les bénéfices de la science contemporaine pour optimiser leurs résultats ? ..."

 Ghislaine Wettstein-Badour est médecin, accompagnatrice d'enfants d'âge scolaire en difficulté. Dernier ouvrage paru :
Bien parler, bien lire, bien écrire – Donnez toutes leurs chances à vos enfants, Eyrolles, novembre 2005, 188 p., 13,30 € .

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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 15:45

Le ministre prend de bonnes décisions.  « J'ai demandé ce matin au doyen de l'Inspection générale de rédiger sous huit jours une circulaire destinée aux enseignants, aux inspecteurs et aux formateurs des maîtres en IUFM et demandant d'abandonner la méthode globale. Cette circulaire s'appliquera dès janvier 2006. Ainsi les enseignants n'auront plus le droit de l'appliquer et les ouvrages basés sur cette méthode ne devront plus être utilisés. »  Gilles de Robien.

Initiative excellente et salutaire. Le combat n'est pas gagné pour autant. Les mentalités évoluent lentement. Il faudra diffuser largement les conclusions des recherches scientifiques qui prouvent l'efficacité des méthodes alphabétiques, syllabiques et analytiques. Il me semble utile de suggérer au ministre de nommer des spécialistes de ces méthodes comme "formateurs" de formateurs. Les formateurs actuels qui n'ont cessé de critiquer ces méthodes ne semblent pas les mieux placés pour effectuer cette tâche. Il me semble utile de rappeller les points importants qui plaident pour les méthodes de type analytique.

Dans l'activité de lire c'est le cerveau gauche qui est essentiellement activé. Ce dernier fonctionne en analyse-synthèse et en allant du plus simple au plus complexe. Les méthodes alphabétiques (syllabiques) respectent cette logique. Le débutant et le bon lecteur utilisent les mêmes aires du cerveau (essentiellement le cerveau gauche).

Les circuits mis en place lors d'un apprentissage sont automatiquement réutilisés par la suite. Donc, un départ global, implique que toute lecture ultérieure sera traitée par des circuits non analytiques, ni verbaux. Et c'est là un des points d'achoppement. Nos adversaires affirment que les méthodes actuelles sont syllabiques. Ce qui est vrai, d'une certaine manière. Mais le départ est global et donc les circuits utilisés non efficaces.

La parole à haute-voix est fondamentale (Nuyts). La lecture silencieuse est à bannir pendant la phase de l'apprentissage. La parole permet la prise de conscience.

Enfin apprendre le code (correspondance sons et graphems) ne suffit pas.  Il faut que l'enfant possède du vocabulaire et mette en place rapidement l'analyse de texte qui permet d'accéder au sens et favorise la mémoire à long terme.

Il faudrait revoir l'enseignement de la grande section de maternelle. Elle doit s'orienter vers l'éveil des perceptions et surtout la discrimination des sons, préalable indispensable à l'apprentissage de la lecture. (Au Moyen-Age les enfants apprenaient à lire très tôt avec des abécédaires. On fabriquait des lettres qui pouvaient se manger. Les enfants apprenaient par coeur des textes très tôt. Ils lisaient sur ces textes, ce qui facilitait l'apprentissage.)

Pour une synthèse des dernières actions qui ont contribué à cette victoire : http://www.jeunesplus.org/actualites/analyses/analyse9.php

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18 octobre 2005 2 18 /10 /octobre /2005 00:00

Les ménages lorsqu'ils font un emprunt ne peuvent (théoriquement) s'endetter au-delà de 33% de leurs revenus. L'Etat français est endetté à hauteur de 60% de son Produit intérieur brut( Le PIB mesure la richesse créée par les différents agents économiques en France). Il est urgent, à l'heure où les députés débattent du budget 2006, de réduire les dépenses. Il s'agit avant tout d'économiser l'argent du peuple, de le gérer au mieux et surtout de parvenir à lui en prendre de moins en moins. Dans les entreprises privées tout est fait pour obtenir les meilleurs résultats possibles en minimisant les coûts, tout en préservant la qualité. Ce même effort doit être demandé aux administrations.

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10 octobre 2005 1 10 /10 /octobre /2005 00:00

Le déficit continue d'être élevé (2,9% du PIB).  Il est de 46,8 milliards pour 217,3 milliards de recettes. Les prélèvements obligatoires continuent d'augmenter (44% du PIB). Le budget 2006 repose sur une estimation de croissance de 2,25%. Il y a beaucoup de chance que la croissance réelle soit inférieure, ce qui se traduira par moins de recettes et donc plus de déficits.

Pour résoudre le problème il faut dépenser moins. (Réduire le nombre des fonctionnaires, supprimer les subventions multiples, réduire le train de vie de  l'Etat etc..). En dépensant moins, on pourra également prélever moins.

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